Les amendements de Julien Odoul pour ce dossier

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Au-delà des clivages politiques, nous attendons tous que soit garanti à chaque Français un égal accès aux soins palliatifs. Cela aurait pu faire consensus, quelle que soit notre opinion sur le texte et sur l'aide à mourir, mais vous ne parvenez pas à l'obtenir – c'est assez dramatique. Monsieur le rapporteur, vous affirmez de manière assez hal...

Nous attendons depuis sept ans – et même davantage – que les gouvernements effectuent les investissements nécessaires pour garantir l'accès aux soins palliatifs, qui constituent une chance pour les personnes en fin de vie – chacun le sait, en particulier les soignants.

De nombreux soignants indiquent que la loi Claeys-Leonetti est à la fois méconnue et peu appliquée. Pourquoi ne pas avoir d'abord travaillé à rendre cette loi applicable ? Pourquoi avez-vous refusé de mettre le paquet sur les soins palliatifs ? Ces amendements constituent un véritable apport au texte ; nous devrions tous nous retrouver pour vot...

Je voudrais répondre à Mme Laernoes, qui a déclaré tout à l'heure que les pays ayant instauré l'aide à mourir n'ont pas connu pour autant un effondrement des soins palliatifs. Soit l'exemple de la Belgique : depuis la légalisation de l'euthanasie en 2002, le nombre de suicides assistés a considérablement augmenté,…

…tandis que les moyens alloués aux soins palliatifs ont considérablement baissé. On y pratique, en moyenne, huit euthanasies par jour. Ce qui doit retenir notre attention, c'est que les soins palliatifs y étaient initialement distincts de l'euthanasie. En 2002, la Belgique a voté trois lois : une loi relative aux droits des patients, une loi s...

Pire : des clips vidéo officiels du service public fédéral montraient, en 2022, que les soins palliatifs sont longs, douloureux, et qu'il faut passer à l'étape suivante, plus rapide – l'euthanasie.

Soyez donc plus attentifs à ce qui se passe à l'étranger, chers collègues, et arrêtez de raconter n'importe quoi.

La France, disait Fernand Braudel, c'est d'abord la langue française. La langue française est la langue de l'olympisme. Et pourtant. Alors que notre pays se prépare tant bien que mal à accueillir les Jeux olympiques et paralympiques, nous pouvons craindre que cet événement majeur ne soit pas la fête de la culture et de la langue françaises. En...

soit la mise en avant d'une personnalité qui magnifie la langue française comme le marteau-piqueur caresse le bitume. Quel effroyable exemple ! La France n'est pas et ne sera jamais « Djadja ».

Comment peut-on prétendre préserver la langue française lors des grands événements sportifs français internationaux quand, dans le même temps, les élites contribuent au délitement du bien commun ? Il est également nécessaire de pointer la responsabilité des organisateurs de ces Jeux, dont certains comptent parmi les architectes de la dissoluti...

Ces Jeux devraient être une vitrine extraordinaire pour la France, sa langue, sa culture et son histoire, mais tout indique que ce ne sera pas le cas. Tous les grands événements sportifs internationaux ont été créés par des Français : la Coupe du monde de football par Jules Rimet, le championnat d'Europe de football par Henri Delaunay, la Ligu...

Madame la ministre, l'unanimité qui se fait autour de la défense et de la valorisation de notre langue ne doit pas occulter la réalité du bilan de M. Macron. Vous vous exprimez très bien à la tribune, vous avez un français remarquable.

Mais force est de constater que, depuis sept ans – et j'en suis désolé en tant que patriote et amoureux de la langue française –, dans les politiques qu'il met en œuvre et les symboles qu'il promeut – je ne parle pas de communication ou d'incantations, mais de faits –, M. Macron ne défend pas la langue française. Au contraire, il la fait recule...

…car le Gouvernement, qui préférerait certainement qu'elles soient comoriennes et non plus françaises, les a oubliées, c'est la France ! Vous valez mieux que ces propos. La langue française est un trésor ; elle est non seulement notre identité, notre histoire, mais aussi notre futur. Nous devons défendre ce que nous sommes, cet atout de puissa...

Il est assez cocasse, madame la ministre, de vous voir rappeler l'armée de réserve du macronisme qui ne serait pas assez nombreuse pour soutenir la majorité.

Finalement, on voit bien l'alliance qui a contribué à la réélection de M. Macron. Pour vous, madame la ministre, cette proposition de loi pertinente, de bon sens, concrète, serait populiste. Le seul malheur, c'est que pour sept Français sur dix, elle est populaire.

Elle est populaire parce qu'ils en ont assez de payer pour tout ; ils en ont assez du royaume de l'impunité ; ils en ont assez du règne des lâchetés.

Votre propos était symptomatique : il ne faut rien faire parce que tout est parfait. Pour faire de la communication, vous dites que vous allez résorber la délinquance qui explose partout, dans tous les secteurs, dans tous les territoires…

…mais, au fond, vous ne réglez jamais le problème qui pourrit la vie de nos compatriotes. Pour la gauche et pour l'extrême gauche, ce sont toujours les mêmes recettes, les mêmes marottes qui ont, depuis quarante ans, mené à l'échec : trop de pédagogie, trop d'accompagnement,…

…des médiateurs de la République, des « grands frères », en veux-tu, en voilà ! Et toujours plus d'argent public. Seulement, vous oubliez deux principes essentiels en république et en démocratie : l'ordre et l'autorité.